Des vœux aux champions… et aux dirigeants
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- Publié le jeudi 30 mars 2017
On attendait plus d’un millier de personnes… il y en aura eu au final un peu moins.
Les portes ouvertes du nouveau complexe sportif de la Doller et notamment les ateliers ouverts pour des démonstrations, n’ont pas attiré la grande foule l’après-midi.
En revanche, la cérémonie anciennement appelée « vœux aux champions » et rebaptisée pour l’occasion «#Champions 2017», a fait le plein de sportifs, et pour cause. Le gala du sport Mulhousien est sans doute la rare occasion de faire se côtoyer dans un même lieu toutes les disciplines. Et comme a pu le rappeler l’adjoint chargé des sports, Roland Chaprier, « cette fête est l’occasion d’un véritable coup de projecteur en direction des athlètes de haut niveau qui, durant toute la saison, entourés de leurs entraîneurs, dirigeants, partenaires économiques, œuvrent pour atteindre les objectifs permettant l’excellence ».
La soirée animée par David Marcelin, a mis en lumière ces sportifs, « véritables ambassadeurs de la Ville de Mulhouse. Saison après saison, ils portent haut les couleurs de Mulhouse. Chercheurs d’excellence au quotidien, ils sont les vedettes de cette cérémonie ».
191 sportifs sur le podium dont Magali Magail, sacrée entraîneur de l’année...
La ville en lien avec l’Office Mulhousien des sports (et sur proposition opérée par le Conseil local des sports de haut niveau - CLSHN-) a ainsi honoré 191 sportifs d’exception. « Ils ont réalisé en 2016 des performances nationales et internationales », comme l’a redit l’animateur de la soirée : « Un focus d’encouragement est porté sur les jeunes talents qui ne demandent qu’à éclore. Ces sportifs, valides ou handicapés sont nos ambassadeurs ». E de remercier Johanne Mayer, Brigitte N’tiamoah qualifiées aux championnats du monde dans leur discipline respective (kayak, athlétisme) ou Arnaud Merklé, champion d’Europe de badminton en U15.L’Aspa (patinage artistique), l’ACSPC (judo), l’ADHM (hockey sur glace), l’ASPTTM volley, l’AS Cheminot Mulhouse-Riedisheim (kayak), le MON (natation), le Mulhouse Water Polo (U17), le Mulhouse Squash Club avec leurs champions ont été mis en valeur… Sofiane Selmouni, Julie Berthier, Laura Pomportes, Sébastien Husser, Mélodie Vaugarny, Maxime Marotte (pour ne citer qu’eux) ont été appelés sur le podium. Magali Magail (ASPTT volley) a été sacrée entraîneur de l’année et Joseph Fritsch (handbike) a reçu le coup de coeur du maire Jean Rottner.
Mais s’il y a eu des coups de coeur, il y a eu aussi ce rappel à l’ordre du premier magistrat de la cité du Bollwerk. Certes, il s’est associé aux félicitations adressées à ces sportifs, ces dirigeants qui portent haut les couleurs de leur discipline et de la ville sans oublier ceux qui restent dans l’ombre mais qui travaillent à la réussite de leur poulain, de leur discipline. Mais il est revenu sur les ratés, les mauvaises surprises… « Pour soutenir et accompagner les pratiques sportives d’excellence, de nombreux dispositifs ont été mis en place (académie des sports, centre sportif, la carte As). Nous avons aussi choisi d’encourager la pratique spontanée du sport (marche, running, fitness). Le sport doit être pour Mulhouse un facteur d’attractivité, un espoir pour notre jeunesse. Mais pour tenir cette promesse, nous devons définir avec beaucoup d’exigence les conditions de notre soutien au sport mulhousien. C’est une préoccupation au quotidien. »
Le téléphone pleure...
Pour l’édile mulhousien, « les victoires, les échecs, les montées, les descentes sont le lot quotidien des clubs d’élite. Les Scorpions (hockey) et les volleyeuses de l’ASPTT sont aux portes du firmament et nous devons nous en féliciter. Mais en dehors de cela, nos clubs ont connu ces derniers mois des graves défaillances liées bien souvent à un manque de rigueur, de clairvoyance ou d’anticipation. Et je tiens à le dire ce soir devant tous les responsables sportifs : je refuse que les autres clubs, souvent de niveau différent, en paient les conséquences. Je n’accepte pas que le contribuable mulhousien soit encore l’unique variable d’ajustement de ce déficit de professionnalisme ».A.C. - DNA - 30 mars 2017