Les Jeux olympiques en ligne de mire

Avec un bilan très positif aux récents championnats de France, le Mulhouse Olympic Natation fait partie des clubs français qui comptent. Rencontre avec son président, Laurent Horter.

Quel bilan tirez-vous des récents championnats de France ?
À Limoges, nous avons disputé plus de 60 finales, ce qui signifie que nous sommes dans les huit meilleurs clubs français pour toutes ces épreuves. Le MON remporte 26 médailles au total. A l’issue de ces championnats de France, nous avons trois sélectionnés en équipe de France pour les championnats du monde à Kazan, en Russie cet été : Yannick Agnel, Coralie Balmy et Fantine Lesaffre. Julie Berthier, elle, est toujours sélectionnable.

Plus de la moitié de ces médailles a été remportée par les juniors. La relève est-elle assurée ?
Ce chiffre est forcément intéressant. Avec six médailles d’or, le jeune K-Ryls Miatti est l’espoir français numéro 1 de la natation masculine, d’autres comme Théo Cacheux ou Margaux Bernard sont des nageurs très prometteurs. La dynamique d’en haut se répercute chez les jeunes : en six mois nous avons refondé les écoles de natation et nous sommes aujourd’hui l’un des meilleurs clubs. Nous sommes dans une dynamique considérable, la boucle est bouclée ! Au-delà de l'aspect sportif, nous accordons une grande importance à ce que nos jeunes soient rigoureux dans leurs études.

Quel est le programme pour ces prochains mois ?
Après une petite semaine de repos, de nombreuses échéances nous attendent : tout le monde se prépare pour les compétitions nationales et internationales. Nous allons constituer un groupe élargi pour le haut niveau, avec les nageurs sélectionnés pour Kazan mais pas uniquement. Cela nous permettra notamment de préparer les championnats de France d’été, ainsi que les championnats d’Europe qui auront lieu en juillet en Turquie.

Autant d’étapes en vue des JO de Rio en 2016...
Forcément ! Les championnats de France ont donné le coup d’envoi pour Rio. Il fallait se positionner sur les sélections et les ambitions, ce que nous avons réussi. Tout comme pour les championnats du monde, nous pouvons avoir quatre Mulhousiens aux JO. C’est l’objectif majeur désormais, tout est d’ailleurs préparé et programmé minutieusement, notamment pour les sélections qui auront lieu au printemps 2016. Rio, c’est bien mais derrière il y a Tokyo 2020 et nous travaillons avec la même organisation pour la relève.

Propos recueillis par CS - L'Echo mulhousien