En première ligne
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- Publié le vendredi 31 janvier 2014
Vous avez renoncé à une retraite tranquille pour un poste de président de club sportif. Pourquoi ?
Ce n’était pas prémédité mais je ne voulais pas rester inactif. A l’ASPTT, je connais bien les personnes en place : la famille Magail, mon prédécesseur Gérard Reeb. Quand ce dernier a voulu décrocher, j’ai accepté de me retrouver en première ligne, sans pour autant prendre la place de quelqu’un d’autre. Mais il n’y a eu aucun autre candidat !
Vous avez dit que vous ne seriez pas l’homme d’une saison. Quels sont vos projets ?
Avec le comité, nous sommes en train d’élaborer un plan d’actions pour les quatre prochaines années, qui sera présenté en avril. Quelles sont nos ambitions chez les jeunes ? A-t-on les moyens de garder une équipe professionnelle, qui assure régulièrement sa deuxième place en championnat, et de conserver l’équipe deux en é lite, l’antichambre du monde professionnel ? On a mis sur la table les avantages et les inconvénients à cela : les avantages l’ont emporté.
Cette saison, l’équipe a bien changé, tout comme l’encadrement. Le groupe est-il amené à s’inscrire dans la durée ?
Oui, car l’équipe tourne bien, l’encadrement fonctionne. Magali Magail a des compétences techniques et psychologiques reconnues, Christophe Magail, son adjoint, apprend encore tout en apportant une gestion plus physique du volley. Mais à l’avenir, tout va dépendre des envies et des sollicitations de chacun.
Propos recueillis par PG - L'Echo mulhousien