Brahim Ighirri : « Plus le droit à l’erreur »
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- Publié le jeudi 2 mai 2013
Elles seront compliquées. Nous sommes en fin de cycle, les organismes sont fatigués, même s’il y a eu une trêve, après notre quart de finale en Coupe de France à Paris (perdu 40-25). Mais nous n’avons plus le droit à l’erreur. On espère rester deuxièmes, afin d’avoir le privilège de recevoir lors du match retour des play-offs.
Vous étiez à deux doigts de l’accession en D1 la saison passée, avant d’échouer en finale. Quelles sont les erreurs à ne pas répéter ?
Il faudra se préparer réellement pour ces phases finales, ce que l’on n’a pas fait la dernière fois. Les play-offs se jouent à l’arraché. Nos entraînements seront adaptés par rapport à l’adversaire. Il y aura énormément de travail vidéo, le volume des séances sera moindre mais d’une plus grande intensité. D’autant que l’on enchaîne une semaine après la fin du championnat. Nous devrons également éviter les blessures, on ne peut pas se le permettre.
C’est votre troisième saison à la tête de l’équipe. A l’issue des play-offs, avez-vous des scénarios de projet sportif en tête ?
En partant de Pontault-Combault, j’avais pour ambition de faire monter le MHSA dans les trois ans. Avant, le MHSA jouait son maintien en Pro D2. Depuis, nous avons tiré le maximum de ce que l’on pouvait faire avec les joueurs, en figurant parmi les premiers rôles. Que l’on accède ou non au niveau supérieur, je pense qu’il faut construire un centre de formation spécifique à l’agglomération mulhousienne, même s’il n’est pas labellisé dans un premier temps. Ici, la masse salariale est énorme. Au vu de la conjoncture actuelle, il va falloir se recentrer sur la formation afin d’alimenter l’équipe première.
Propos recueillis par PG - L'Echo mulhousien - Photo Philippe WIHMET